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FestivAdo 2010

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Festiv’Ado : Du Théâtre comme des Grands.
Les 3èmes rencontres de théâtre amateur pour jeunes se sont déroulées lors du week-end de Pâques (03 et 04 Avril 2010) à Bas.

 

Accueillis dès le samedi en début d’après-midi par l’association ACT, la vingtaine de jeunes festivaliers ont tout d’abord pu participer à un atelier de théâtre commun animé par « Et compagnie » de Lyon sur le thème de l’improvisation.

Ensuite, pour la première soirée du festival, c’est la troupe Hafinati, également de Lyon, qui a ouvert les représentations avec une création contemporaine « Ayao, la fille qui passe » suivis du groupe musical Blake, de Monistrol, qui a proposé un « concert-art graphique » original.

Le dimanche après-midi, notre troupe ado locale proposait en avant première leur dernière création : « Un train pour la ville ». Enfin, pour clôturer ces rencontres c’est la troupe du Théâtre d’en-Face, d’annonay en Ardèche, qui a proposé « Impros » un spectacle construit à travers des thèmes donnés par le public.

 

Les spectacles :

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« Ayao, la fille qui passe »

nous conduit dans l’univers de l’immigration et la question de l’intégration d’une jeune congolaise pleine d’espoir. La compagnie Hafinati constitué de jeunes « des quartiers » à l’habitude de travailler sur des thèmes de sociétés qui leur sont proches et qui savent interpeler le public. C’est David Bohn l’animateur de la troupe qui a écrit et qui a signé la mise en scène de cette pièce où l’on retrouve bien, peut-être un peu trop d’ailleurs, les préoccupations d’une jeunesse pas toujours facile. Le choix du sujet : « les jeunes sans papiers » demeure quand même de l’ordre de l’engagement artistique et vaut bien plus que de long débat sur l’identité nationale. Tout le monde a était d’accord pour souligner l’univers extrêmement visuel de la pièce. Pleine de couleurs et d’effet qui rendent presque la traversée des mers réelle. Avec des intermèdes dansés qui parfois avaient la contrainte de faire perdre un peu de sentiments aux spectateurs.

 

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Sous le titre « Blake-Art-Project » le concert, qui suivait, interprété par le groupe Blake de Monistrol était un véritable voyage dans un univers poétique, musicale et graphique. Robin, dissimulé en ombre chinoise derrière une toile, peint sous nos yeux une œuvre figurative de son inspiration dopée par le poète britannique William Blake. Ces poèmes très imagés du 18ème siècle, deviennent les paroles de chansons misent en musique par trois instrumentalistes de talents. Comment guitare électrique, violon, et contre basse peuvent se mettre service de la poésie. La démonstration est faite et si Beaucoup aurait pu craindre un spectacle inaccessible, on passe, au contraire, un moment magique où l’on ne se pose aucune question et où on apprécie tout simplement le spectacle.

 

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« Un train pour la ville »

est un spectacle qui nous conduit dans l’univers d’avant guerre où au décours d’une tranche de vie banale, d’une scène qui parait volée, trois jeune gens éprouvent les craintes et les angoisses de l’époque. Beaucoup de tendresse, aussi, au cours de cette pièce qui en vient presque à nous tirer une larme. C’est une première à laquelle le public a pu assister. Une première, autant pour cette jeune troupe qui affiche maintenant, après plusieurs années de pratique, l’expérience de la scène. Que pour l’auteur et metteur en scène du texte qui proposé pour la toute première fois un de ses textes tout en signant aussi ici sa première mise en scène. Comme toute première, on sent qu’il s’agit d’un spectacle qui ne demande plus qu’a murir mais qui est riche de promesse.

 

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« Impros »

comme sont nom l’indique était un spectacle construit sur le thème de match d’improvisation avec des thèmes donnés et jugés par le public. Si l’exercice de l’improvisation est sans doute l’un des plus durs dans le domaine du théâtre ces jeunes ardéchois ont relevé le défi avec brillo. Coaché depuis presque 15ans par Armelle Jamonac qui est sans indulgence pour ces élèves. Reprochant à sa troupe : Un temps de « chauffe » un peu long, un manque de prise de risque et un manque d’écoute ; Ils ont néanmoins su imposer un temps de divertissement dans ce festival où on a pu entendre le public rire a plusieurs reprise.

 

Festiv'Ado, on en parle aussi sur le net, Cliquez sur les liens suivants:

http://www.leprogres-annonces.com/fr/region/la-haute-loire/yssingeaux/article/2977455,1209/Festiv-ado-le-public-a-adhere-et-apprecie.html

 

http://hafinati.over-blog.com/article-festiv-ado-de-act-a-bas-en-basset-46982073.html